THE SILVER SCREEN / COLOR ME LAVENDER

Séance du 16 avril 2018

Réalisation : Mark Rappaport

Scénario : Mark Rappaport

Durée : 1h40

Production : EU (1997)

Une exploration du traitement de l’homosexualité dans les films de l’âge d’or d’Hollywood, des années 30 aux années 60.

Ecrit et réalisé par Mark Rappaport, auteur notamment des films-essais Rock Hudson’s Home Movies (1992) et From the Journals of Jean Seberg (1995). Nombre de ses articles sur le cinéma ont été publiés dans la revue Trafic. Cinéma et Le spectateur qui en savait trop est le premier recueil de ses écrits, paru chez POL en 2008.

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Notre invité : Mark Rappaport, réalisateur

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Conférence dans le cadre du programme ‘Unipop, Arts, littérature, cinéma’ (Pessac) jeudi 6 avril 2017: Le 7e Genre d’Hollywood

A l’invitation du Ciné-Marges-Club, Le 7e Genre organise une conférence dans le cadre de ‘L’Unipop, Arts, littérature, cinéma’, au cinéma Jean Eustache de Pessac (33) le jeudi 6 avril 2017. Ce programme de 33 cours de cinéma, ouverts à tous sur inscription, est proposé tous les jeudis soir entre septembre et juillet. 

16h15 – Projection de The Celluloid closet (1995) de R Epstein et J.Friedman (1995)

Au travers d’entretiens avec des personnalités de tous horizons et de nombreux extraits de films (Ben-Hur, La Corde, Cabaret, Philadelphia), The Celluloid Closet montre l’évolution des représentations de l’homosexualité dans le cinéma américain, des pires stéréotypes aux clins d’oeil ‘cryptogay’, censure oblige… Ours d’Or 1996 au Festival de Berlin (meilleur documentaire).

20h30 – Projection de La Rumeur de W Wyler (1961), avec Audrey Hepburn, Shirley MacLaine, Miriam Hopkins

Dans une petite ville de province, deux amies Karen Wright et Martha Dobie dirigent une institution pour jeunes filles, aidées par Lily, la tante de Martha, une ancienne actrice excentrique. Fiancée au médecin Joe Cardin, Karen a du mal à s’engager et à laisser à Martha la direction de l’école. Mary, une élève insolente et menteuse, alors qu’elle a été punie, lance la rumeur que les deux professeurs ont une relation « contre-nature ». Elle commence par le raconter à sa grand-mère…

LE COURS
« En 100 ans d’existence, le cinéma a rarement porté l’homosexualité à l’écran. Quand elle faisait une incursion au cinéma, c’était sur le mode de la dérision, de la pitié ou même de la peur. Ces images fugaces mais inoubliables ont laissé une empreinte durable. Hollywood, cette grande machine à fabriquer des mythes, a forgé la vision que les hétéros ont de l’homosexualité et celle que les homos ont d’eux-mêmes. » Tiré du livre de Vito Russo, The Celluloïd Closet propose un décryptage des moyens utilisés par les réalisateurs américains pour déjouer la censure (le code Hays), usant de métaphores et de sous-entendus, pour représenter ce qui ne pouvait l’être dans la société à partir des années 30. Puis les allusions ont laissé place aux clichés, avec des gays et des lesbiennes vus comme des êtres dégénérés, voués à une mort inéluctable… L’abandon du code à la fin des années 60 n’a pas empêché ces représentations négatives de perdurer dans un certain nombre de films.