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Conférence dans le cadre du programme ‘Unipop, Arts, littérature, cinéma’ (Pessac) jeudi 6 avril 2017: Le 7e Genre d’Hollywood

A l’invitation du Ciné-Marges-Club, Le 7e Genre organise une conférence dans le cadre de ‘L’Unipop, Arts, littérature, cinéma’, au cinéma Jean Eustache de Pessac (33) le jeudi 6 avril 2017. Ce programme de 33 cours de cinéma, ouverts à tous sur inscription, est proposé tous les jeudis soir entre septembre et juillet. 

16h15 – Projection de The Celluloid closet (1995) de R Epstein et J.Friedman (1995)

Au travers d’entretiens avec des personnalités de tous horizons et de nombreux extraits de films (Ben-Hur, La Corde, Cabaret, Philadelphia), The Celluloid Closet montre l’évolution des représentations de l’homosexualité dans le cinéma américain, des pires stéréotypes aux clins d’oeil ‘cryptogay’, censure oblige… Ours d’Or 1996 au Festival de Berlin (meilleur documentaire).

20h30 – Projection de La Rumeur de W Wyler (1961), avec Audrey Hepburn, Shirley MacLaine, Miriam Hopkins

Dans une petite ville de province, deux amies Karen Wright et Martha Dobie dirigent une institution pour jeunes filles, aidées par Lily, la tante de Martha, une ancienne actrice excentrique. Fiancée au médecin Joe Cardin, Karen a du mal à s’engager et à laisser à Martha la direction de l’école. Mary, une élève insolente et menteuse, alors qu’elle a été punie, lance la rumeur que les deux professeurs ont une relation « contre-nature ». Elle commence par le raconter à sa grand-mère…

LE COURS
« En 100 ans d’existence, le cinéma a rarement porté l’homosexualité à l’écran. Quand elle faisait une incursion au cinéma, c’était sur le mode de la dérision, de la pitié ou même de la peur. Ces images fugaces mais inoubliables ont laissé une empreinte durable. Hollywood, cette grande machine à fabriquer des mythes, a forgé la vision que les hétéros ont de l’homosexualité et celle que les homos ont d’eux-mêmes. » Tiré du livre de Vito Russo, The Celluloïd Closet propose un décryptage des moyens utilisés par les réalisateurs américains pour déjouer la censure (le code Hays), usant de métaphores et de sous-entendus, pour représenter ce qui ne pouvait l’être dans la société à partir des années 30. Puis les allusions ont laissé place aux clichés, avec des gays et des lesbiennes vus comme des êtres dégénérés, voués à une mort inéluctable… L’abandon du code à la fin des années 60 n’a pas empêché ces représentations négatives de perdurer dans un certain nombre de films.

 

 

Le 7e Genre au ‘Printemps des Associations’ 2017

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Les 25 et 26 mars, c’était le Printemps des Associations à l’Espace des Blancs Manteaux – le rendez-vous annuel des associations LGBT organisé par l’Inter-LGBT – et nous y étions ! Nous avons ainsi eu le plaisir de retrouver des visages familiers du ciné-club mais aussi de nombreux curieux qu’on aura (on espère) l’occasion de retrouver à notre prochaine séance au Brady, le 24 avril ou à notre tea-dance au Tango le 15 mai.

Un grand merci à Aylau Tik pour la photo ci-dessus (de gauche à droite : Delphine, Anne, Estelle, Octavie, Nicolas, Lætitia et Roman)