Toute l’équipe du 7e genre est composée de bénévoles.
Le conseil d’administration
Anne Delabre – Présidente de l’association. Dévoreuse de films sous toutes ses formes depuis l’enfance, j’ai gardé la nostalgie des ciné-clubs de ma période étudiante. Après des années de journalisme, un livre sur le cinéma, des collaborations avec le festival de films LGBT de Paris (Chéries-Chéris), l’idée de créer un ciné-club autour des questions de genres et de sexualités minoritaires a germé petit à petit… La mise en œuvre a pu se faire en 2013 grâce au directeur du cinéma Le Brady (Paris 10), Fabien Houi, qui m’a fait immédiatement confiance. Grâce à lui, j’ai beaucoup appris sur l’art de la programmation, la recherche de droits et de copies etc. En parfaite autodidacte, je me consacre désormais à ma passion de toujours, au travers du 7e genre (devenue une association en 2015). Pour en savoir plus sur Anne …
Anne Crémieux– secrétaire de l’association. Ce qui me plaît au 7e genre, c’est la communauté ouverte qui s’y retrouve autour d’un amour du cinéma, un vif intérêt pour l’histoire des représentations et un goût pour l’analyse du geste artistique marqué par son époque, le tout commenté par des spécialistes et même souvent, les cinéastes. J’ai grand plaisir à organiser les séances avec toute l’équipe et je ne manque pas d’en faire la publicité dans les cours que j’enseigne à Paris-8 St-Denis sur le cinéma et les séries télévisées américaines. Pour en savoir plus sur Anne…
Nicole Fernández Ferrer. Déléguée générale du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir à Paris depuis 2004. A côté des activités régulières du Centre, (archives vidéos et films féministes & LGBT+, distribution, ateliers Genrimages d’analyse de films basés sur le genre, collaboration avec des artistes…), Nicole travaille avec des femmes et des jeunes détenus en prison en partenariat avec Lire c’est vivre une association de bibliothécaires en milieu carcéral (projections et ateliers). Elle intervient également comme formatrice pour adultes. Elle a donné plusieurs conférences sur le cinéma et la vidéo féministe à New York, Rio de Janeiro, Madrid, Arequipa, Beijing, Barcelone, Taipei… et ai été membre de jury dans divers festivals en Asie, aux Caraïbes et en Europe.
Elle est membre fondatrice du cinéclub et fait partie du conseil d’administration de l’association depuis ses débuts. Pour en savoir plus sur Nicole. (Crédit photo: Raphaëlle Giaretto)
Delphine Georgel – Trésorière de l’association. Œuvrant dans l’ombre depuis les débuts de l’association, j’ai rejoint son conseil d’administration en 2017 en tant que trésorière. Je suis en charge de la partie administrative, budgétaire et comptable de l’association. Depuis début 2020, je suis également en charge de la refonte et de l’administration du site internet.
Thierry Caillier. J’ai été baigné très tôt par mon frère aîné dans l’histoire du cinéma. C’était sa passion et il pouvait passer ses journées dans des recherches bibliographiques sur des auteurs ou sur les adaptations d’œuvres pour le grand écran. Plus tard, c’est le cinéma de patrimoine qui m’a le plus intéressé, peut-être parce que je m’évade plus facilement dans des images et des regards d’autres époques. Je suis devenu collaborateur puis administrateur du site « Gens du cinéma », plus centré sur les recherches biographiques. Quand j’ai découvert le 7e genre, j’ai tout de suite été intéressé par les films proposés (généralement plus ou presque plus visibles ailleurs) et les débats animés par Anne, souvent passionnants, et qui permettent toujours de réfléchir sur les questions de genre vues à travers le prisme d’autres périodes, plus ou moins proches (des années 30 aux années 90 selon les films présentés) et avec des éclairages très variés selon les auteurs et les pays abordés.
Delphine D. Comme tous les grands héros des films noirs, je vis une double vie représentant la lettre T du monde LGBT.
Dans mes temps de loisir, je rejoins les salles de cinéma qui ont été de tous temps mes alliées. En 54 ans, j ai organisé des projections lors de mes études et même un festival dans un vrai cinéma qui a survécu quelques années…
Depuis, je fréquente assidûment salles et DVD, aussi bien devant un bon blockbuster, des films de science fiction (mon péché mignon) ou de grands classiques…
Puis, dans le cadre de mon évolution de genre, j ai développé un intérêt pour des films LGBT grâce notamment au 7e genre. Après plus de 7 ans en spectatrice, il est temps d’épauler l’équipe.
Mathilde Huet. Enfant, j’allais fort peu au cinéma… Ce sont donc des émissions télévisées comme« Monsieur Cinéma » et le « Cinéma du dimanche soir » qui m’en ont donné le goût…. Mais la rencontre de deux gays cinéphiles a été déterminante. Grâce à eux, j’ai fréquenté assidument la Cinémathèque Française de Chaillot (où nous accueillait encore Henri Langlois) et les salles d’art et essai. J’y ai visionné quantité de films très différents et découvert
les débats animés d’après projection …. A partir de là, l’amour des « salles obscures» ne m’a plus quittée !
Mais il me manquait encore une dimension : celle de pouvoir me retrouver en tant que féministe et militante des droits LGBT dans les films que je voyais : le Festival de films de Femmes, Cinéffable, Femmes en Résistance, Chéries-Chéris, ainsi que les films engagés, projetés par le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, ont, peu à peu, comblé ce vide. Depuis plus de 10 ans, je fais partie de l’Association mixte Paris Gay Village, dont le but est de faire connaître la mémoire LGBT. Je suis donc heureuse d’avoir intégré l’équipe du 7e Genre qui apporte, depuis 2013, par le biais d’un regard différent, sa militante contribution au 7e Art.
Valentin P. « Cinéphile compulsif, je suis venu au cinéma par le genre (au sens cinématographique) avant d’élargir mes goûts à des pans plus vastes du 7ème art. Je me suis d’abord impliqué dans l’association Polychrome, puis j’ai découvert le 7e Genre et me suis naturellement intéressé à sa programmation riche et diverse, qui m’a permis de voir des films parfois rares et de les mettre en perspective avec les intervenants et les débats suivant chaque projection. Je rejoins l’équipe afin de m’impliquer encore plus dans le 7e Genre. »
Les contributrices -teurs
Céline Dubois. Bénévole depuis septembre 2018, elle contribue au site du 7e genre en rédigeant des articles qui mettent en avant la programmation éclectique de l’association mais aussi certaines thématiques qui lui tiennent à cœur: Titulaire d’un master en Arts, Littératures, Langages mené à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, elle s’est plus particulièrement intéressée à la figure du Marquis de Sade comme interlocuteur transgressif de la société de consommation occidentale (1960-1970) par l’intermédiaire d’analyses esthétiques et culturelles concernant La Prisonnière d’Henri-Georges Clouzot (1968), La Grande Bouffe de Marco Ferreri (1973) et Salò ou les 120 journées de Sodome de Pier Paolo Pasolini (1975). Autrement dit trois œuvres qui mettent au cœur de leur propos les corps, les sexualités et les genres. Parallèlement, elle collabore avec les programmes de France Inter et participe à de nombreux jurys culturels organisés par France Culture et Télérama. La culture — relative aux questions de genres et de sexualités — lui est donc un leitmotiv existentiel. Parmi ses articles: Olivia de Jacqueline Audry…; La Reine Christine, une ode à la subversion des genres; The Celluloïd Closet: un film documentaire manifeste et militant.
Louis Dupont. Issu du théâtre, du cinéma expérimental et de la publicité, Louis est engagé dans la défense d’un cinéma “différent”, et lutte, à travers ce champ d’expression, contre toutes les discriminations à travers des actions sociales et de transmission auprès des jeunes qui lui vaudront le Prix Vallet de la Fondation de France. Il fonde Bulle Production en 1998. Il effectue des captations des séances du cinéclub afin de garder trace des débats avec nos invités.
Leslie De Oliveira Diplômée d’un BTS en production / réalisation audiovisuelle, d’une licence en médiation de l’image ainsi que d’un Master en management festivalier, Leslie s’investit en parallèle de son activité auprès d’initiatives culturelles ou artistiques à portée politique et sociale et a rejoint l’association Le 7e Genre fin 2019.
Passionnée par le cinéma et la recherche universitaire, elle capte aux côtés d’autres techniciens les interventions des invité·e·s de 7e Genre dans un soucis d’archivage associatif et de diffusion d’un savoir cinématographique engagé et réflexif. En 2020, elle créé l’agence de communication digitale la Lune des Fraises,
Estelle Bayon Docteur en Esthétique, elle a enseigné le cinéma à l’université Paris 1 où elle a soutenu sa thèse en 2012. (publiée en 2007 aux éditions de l’Harmattan sous le titre Le Cinéma obscène), Intéressée par les questions de représentation de genre et sexualités minoritaires, elle a rejoint le 7e Genre en 2016 et a fait partie du conseil d’administration de 2017 à 2019 . Elle a rédigé plusieurs articles pour notre site internet:- Comme un garçon – Femmes travesties dans le cinéma américain jusqu’en 1935; La fille de Dracula – Lesbienne, la malédiction ; Les lèvres rouges- L’affranchie
Marion Jousse Graphiste et webmaster, j’adore jouer avec les mots, les images, et imbriquer tout cela ensemble ! Tombée dans la culture du cinéma très jeune, j’ai dévoré très rapidement tout ce qui me tombait sous la main, d’Eisenstein à Visconti, de Welles à Kubrick, de Rebecca à The Rocky Horror Picture show… En grandissant, j’ai travaillé dans le secteur des medias et suis également devenue pigiste TV et cinéma ou encore chargée de communication pour un festival de courts métrages. C’est donc tout naturellement et avec un grand plaisir que j’ai participé à l’aventure du 7e genre !
www.marionjousse.fr
Octavie D. Si le cinéma est une maladie, je suis alors atteinte de cinéphilie. C’est au travers d’un écran géant ou de la petite lucarne que je rencontrais des comparses me sentant ainsi moins seule. Je découvrais par la même occasion que d’autres étaient porteurs du même mal. Plus qu’une passion, je ne pouvais pas envisager de travailler ailleurs qu’au sein du secteur cinématographique comme si mon existence en dépendait. Compagnon de route du 7ème Genre depuis plusieurs années, la volonté de faire (re)découvrir des raretés, des pépites ou des classiques sous l’angle des questions du genre et des sexualités minoritaires m’est apparue comme l’antichambre de ma propre approche cinéphilique et du monde. Donner la parole à l’Invisible…
Les autres membres fondateurs
Grégory Alexandre Né une première fois en 1971, une seconde en 1984 en regardant L’Argent de poche de François Truffaut sur FR3, puis une troisième en 1994 en allant au cinéma parisien Le Brady voir discrètement Trois Bavaroises à Paris et Les Révoltés de l’an 2000 en double programme. Il a été journaliste au sein des rédactions de Première, Entrevue, France Dimanche, Télé 7 jours, Paris Match, Rolling Stone mais surtout Ciné Live, dont il fut un pilier de 1997 à 2007. Il a collaboré au Dictionnaire des acteurs » de Jean Tulard pendant les années 90 et au Dictionnaire des Films Français Pornographiques et Erotiques sous la direction de Christophe Bier, paru en 2011. Passionné de cinéma français et de ce qu’il raconte de la société dont il est contemporain, il s’intéresse tout particulièrement aux films devenus invisibles. Un temps régisseur copies dans des festivals pour ressentir physiquement le poids du cinéma (avant l’avènement du tout numérique, beaucoup trop léger), il travaille aujourd’hui à UniFrance. Il a fait partie du premier bureau du 7e Genre.
Roman Krakovsky Cinéphile amateur, j’ai été séduit par l’esprit d’ouverture et la qualité de la programmation du ciné-club, permettant de découvrir les films qui n’ont pas été distribué en France ou redécouvrir ceux que j’avais déjà vu sous un angle original et avec des éclairages passionnants des invités aux débats qui suivent la projection. J’ai rejoint le 7e genre d’abord comme membre, ensuite comme bénévole, en occupant le poste de secrétaire de l’association (2016-2018). Je suis intervenu dans le cadre du ciné-club pour organiser et animer les séances portant sur les thématiques du genre et des sexualités minoritaires d’Europe centrale et orientale, comme par exemple la séance consacrée à Un Autre regard (Karoly Makk, Hongrie, 1982) et Sexmisja (Juliusz Machulski, Pologne, 1984). Pour en savoir plus sur Roman
Nicolas Maille
L’homosexualité, je l’ai d’abord expérimentée à travers la littérature mais aussi, et surtout le cinéma. Mes premiers émois, je les ai vécus sur grand écran avec les films de Chéreau, Visconti, Fassbinder, Téchiné. Sans compter les nombreuses oeuvres crypto-gay dont je ne percevais pas encore toutes les clés, à l’image des films de Demy ou de Minnelli. Puis, ce fut la découverte des festivals de films LGBT et l’ouverture vers des imaginaires poétiques ou radicaux, issus de tous les continents. Je découvrais des réalisateurs qui parlaient la même langue que moi et qui mêlaient affirmation de soi avec souvent beaucoup de créativité. Oui, aujourd’hui, je peux dire que le cinéma a été mon meilleur allié dans la construction de mon identité. Rédacteur pendant 10 ans pour le site critikat.com, travaillant pour divers médias LGBT (PinkTV et aujourd’hui jock.life), le projet du 7e Genre m’a tout de suite séduit. Déjà, car il n’existait pas encore à Paris de ciné-club récupérant dédié à la représentation des LGBT et aux questions de genre. Ensuite, car c’était une manière conviviale de partager notre amour commun pour le cinéma et de découvrir ou redécouvrir des oeuvres qui ont nourri nos trajectoires individuelles et contribué à notre visibilité à tous.tes.
Les membres d’honneur
Fabien Houi Propriétaire du cinéma Le Brady depuis octobre 2010, il nous a fait confiance dès la création du ciné-club en acceptant d’ accueillir nos séances de projections régulières. Confiance qu’il renouvelle chaque année depuis 2013. Impliqué dans la promotion et la défense des salles de cinéma indépendantes, il a été élu président de l’association des CIP (Cinémas Indépendants Parisiens) en juin 2020, après en avoir été le trésorier.
Anne-Frédérique Babel
Militante féministe et des droits LGBT depuis toujours, je suis passionnée par tous les questionnements sur les constructions culturelles et sociales et les rapports de pouvoir qui les structurent, notamment par le prisme du genre. Spécialisée en accompagnement et pilotage de projets innovants, il m’a été naturel et dynamisant d’accompagner l’éclosion de l’association de ce ciné-club unique, le 7e genre