Le 7e genre partenaire du ciné-club Barberousse samedi 14 septembre 2019

Le 7e genre est partenaire du ciné-club ‘Barberousse’ pour sa séance de rentrée au cinéma Le Nouvel Odéon (Paris 6) autour du film JEANNE ET LE GARÇON FORMIDABLE (1998) de Olivier Ducastel et Jacques Martineau, en présence des réalisateurs.

Le ciné-club Barberousse (“Médecine et soin au cinéma”) organise ses séances un samedi par mois à 10h30 au cinéma Nouvel Odéon (Paris 6). Il fait sentir et comprendre l’expérience des personnes malades et des professionnels de santé, ainsi que la richesse des relations de soin, en médecine et dans la vie.

Les débats sont animées par François Crémieux, directeur général adjoint de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP), Jean-Michel Frodon, critique de cinéma et professeur associé à Sciences-Po, et Céline Lefève, maîtresse de conférences en philosophie, responsable du programme ‘La Personne en médecine‘ (USPC – Université Sorbonne Paris Cité) et directrice de la Chaire « Philosophie du soin à l’hôpital » (AP-HP/ENS). En partenariat avec la revue Esprit.


TOGETHER ALONE

Séance du 3 juin 2019

Réalisation : PJ Castellaneta

Scénario : PJ Castellaneta

Avec : Todd Stites et Teddy Curry

Durée : 1h27

Production : EU (1991) 

 

Tourné en onze nuits avec un budget minime par un cinéaste novice, Together Alone est un huis-clos en noir et blanc entre deux inconnus, qui viennent de faire l’amour sans préservatif après une rencontre dans un bar gay. Sida, homosexualité, bisexualité, solitude, désirs, avortement, mort, culpabilité, militantisme, etc… Autant de thématiques que Brian et Bryan abordent au cours de ces quelques heures d’échanges sans tabou. « La richesse du film de PJ Castellaneta tient pour une large part, outre son filmage sensuel au plus proche de la peau des personnages, à l’intensité de ce dialogue tendu comme un corde, où deux êtres semblent perpétuellement prêts à s’abandonner  avant de se ressaisir, entre confidences et doutes, vérités et mensonges, complicités et escarmouches, » souligne Didier Roth-Bettoni dans son ouvrage L’Homosexualité au cinéma (La Musardine).

Notre invité : Didier Roth-Bettoni, historien du cinéma LGBTQI, producteur à France Culture.

 

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LE CIEL DE PARIS (précédé de ‘Daniel endormi’)

Séance du 8 octobre 2017

Soirée hommage au réalisateur Michel Béna 

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Daniel endormi (1988 – 11mn)

Réalisation et scénario : Michel Béna, avec David Colombo-Léotard, François Chaix

Le Ciel de Paris

Réalisation : Michel Béna

Scénario : Michel Béna, Cécile Vargaftig, Isabelle Coudrier-Kleist

Avec : Sandrine Bonnaire, Marc Fourastier, Paul Blain

Durée : 1h30

Production : France (1991)

“Michel Béna est mort en juillet 1991, du sida, à 41 ans. Le ciel de Paris est son unique long-métrage, qu’il a écrit et réalisé en étant déjà malade, alternant séjours à l’hôpital et sessions intensives de travail. Il lui importait de raconter cette histoire et de filmer ces jeunes gens, parmi lesquels Marc Fourastier, mort quelques années après lui, à 35 ans. Une histoire d’amour aux frontières floues, entre deux garçons et une fille, une histoire de désir qui ne sait comment se dire, comment s’assouvir, dans le Paris des années 80. Le film est simple, direct, entier, honnête, profond, intense, comme l’était Michel. C’était la première fois que je participais à l’écriture d’un long-métrage. J’avais 25 ans” (Cécile Vargaftig)

Nos invité-e-s : Cécile Vargaftig, co-scénariste du film et Paul Blain, acteur.

 

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DRÔLE DE FÉLIX

Séance du 29 juin 2017

En partenariat avec la mairie du 10e arrondissement de Paris, dans le cadre de la Journée mondiale des réfugiés et de la Marche des Fiertés LGBT

 

Réalisation : Olivier Ducastel et Jacques Martineau

Scénario : Olivier Ducastel et Jacques Martineau

Avec : Sami Bouajila, Pierre-Loup Rajot, Ariane Ascaride, Patachou

Durée : 1h37

Production : France (2000)

Félix vit à Dieppe. Un concours de circonstances lui permet de réaliser un projet ancien : aller à Marseille rencontrer son père qu’il ne connaît pas. Mais Félix est un peu romanesque : aux chemins de fer, il préfère les chemins de traverse et les voitures d’emprunt. Très vite, le charme du printemps naissant, les paysages et les rencontres ralentissent sa progression. Parti pour faire la connaissance de son père réel, c’est en fait une famille idéale que Félix se construit tout au long de son trajet : un petit frère, une grand-mère, un cousin, une soeur …

Nos invités : Olivier Ducastel et Jacques Martineau, réalisateurs.

 

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ZERO PATIENCE

Séance du 19 juin 2017

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Réalisation : John Greyson

Scénario : John Greyson

Avec : Normand Fauteux, Djanne Heatherington, Richardo Keens-Douglas

Durée : 1h35

Production : Canada (1993)

Une comédie musicale sur le sida, en plein pic de l’épidémie ? Quelle drôle d’idée ! Et pourtant, c’est bien ce qu’est Zero Patience, film unique en son genre, dont la fantaisie queer ne masque pas un instant la gravité ou l’engagement. Réalisé au Canada en 1993, sorti discrètement en France début 1995, le film de John Greyson est un des jalons essentiels de l’histoire des représentations du sida au cinéma. L’histoire, un peu folle, tourne autour du fameux ‘patient zéro’, si longtemps accusé d’avoir été le propagateur du virus… Hanté de fantômes, bourré de références aux problématiques liées au VIH, parcouru d’un souffle militant citant Act-Up, porté par des mélodies pop et new wave et des morceaux d’anthologie (le duo des anus…), Zero Patience est un OVNI aussi singulier que passionnant et brillant.

Nos invités : John Greyson, réalisateur, Thomas Waugh, professeur en études cinématographiques à l’Université de Concordia (Montréal) et Didier Roth-Bettoni, auteur de plusieurs ouvrages consacrés aux représentations cinématographiques de l’homosexualité (il  consacre son dernier livre aux Années-sida à l’écran, ErosOnyx, avec le DVD du film).

Séance en partenariat avec médiaqueer.ca

Merci tout particulièrement à Jordan Arseneault et à Antoine Damiens qui ont permis d’organiser cette soirée franco-canadienne !

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UN VIRUS SANS MORALE

Séance du 21 mars 2016

Titre original : Ein Virus kennt keine Moral

Réalisation : Rosa von Praunheim

Scénario : Rosa von Praunheim

Avec : Rosa von Praunheim, Christian Kersten, Dieter Dicken, Maria Hasenäcker

Durée : 1h24

Production : RFA (1985)

D’un propriétaire d’un sauna gay à son amant, étudiant en musique sacrée en passant par une journaliste sans scrupule et une doctoresse dépourvue de déontologie médicale, Un Virus sans morale retrace la vie de plusieurs individus confrontés à une nouvelle maladie, le sida.

Un des tous premiers films occidentaux à traiter frontalement du sujet du sida (après Buddies d’Arthur J. Bressan et Un Printemps de glace de John Erman, avant Once More de Paul Vecchiali), Un Virus sans morale est un film OVNI à la forme brouillon. Réalisé avec un petit budget, le film est traversé par différents genres : de la science-fiction à la comédie en passant par la comédie musicale. Pamphlet satirique à l’encontre des sociétés occidentales (le bloc de l’Ouest existe encore) dont l’apparition du sida a révélé le retour de peurs ancestrales. Le scénario contemporain de Rosa von Praunheim se révélera tristement prémonitoire.

« Les subtilités du film de von Praunheim, Un Virus sans morale, une comédie sur le sida, ne seront comprises que d’un public au fait de l’entourloupe politique que constitua la recherche sur le sida aux États-Unis et en Europe. En pleine crise du sida, le film aborde des questions que le cinéma grand public évoquera peut-être dans vingt ans, s’il s’y intéresse un jour. »Vito Russo, The Celluloid Closet. Homosexuality in the movies (Harper Collins Publishers)

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Notre invité : Christophe Martet, journaliste, cofondateur et directeur de la publication du site d’informations en ligne Yagg. Membre actif d’Act Up Paris de 1990 à 2004 (président de 1994 à 1996), il est l’auteur des Combattants du sida (Flammarion, 1993).

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